C'est enfin à mon tour de prendre la
plume ! Au programme de ce week-end à Hué: car sauna, Easy Riders,
tombeau familial, fiesta pour les 19 ans de notre grand pied et un
déjeuner dans la modeste maison de l'empereur.
C'est assez difficile de commencer un
article, par où débuter ? Dois-je vous dire que l'on était une
fois de plus à la bourre dès le petit déjeuner ?
Ça ne surprend personne, j'en suis
certain.
De la matinée du Samedi, on retiendra
le car/couchette/sauna, une pause pipi au milieu des poules, des
paysages magnifiques à travers monts et vallées.
Hué contrairement à Danang est une
ville très touristique. A la sortie du car, nous nous retrouvons
malgré nous encerclés par des vietnamiens. Propositions d'hôtels,
de taxis, de lieux pour manger
sonnent en vacarme. Après une
extirpation laborieuse, nous voilà livrés à nous même. Hué
s'ouvrait à nous !
Une petite enseigne 'Yoyo café' nous
rappela nos ventres affamés. Ce dernier se trouvait au bout d'une
petite rue, loin de la circulation tumultueuse. Le cadre était
sympathique, le propriétaire aussi : toujours un petit sourire
en coin.. Les photos avec des œufs sur le plat en smiley, les petits
bonbons dans les milk-shakes, ainsi que la taille minuscule des
plats, nous ont mis la puce à l'oreille : nous étions dans un
café pour enfant de 5ans !
Jackie, scout de Danang, nous y
rejoignit. Nous avions décidé de partir voir le tombeau de 'Tu Duc'
cet après-midi. Ce dernier se trouvait en dehors de la ville. Sous
le conseille de Jackie, nous nous étions décidés à louer des
motobikes chez un ami à lui.
Quarante minutes plus tard, nous
retrouvions dans une station service à faire le plein de nos quatre
nouveaux compagnons de route. Jackie s'en allait alors, retournant
travailler à son hôtel. Nous laissant un mini plan de la ville.
Pour le reste, quelque flèches en marge de la carte devaient nous
permettre de trouver le tombeau. Jean-Baptiste au volant, moi à la
carte, nous ouvrions la route. Mais ce n'est qu'après être sortie
de la ville et avoir demandé la route à des passants qui disaient
tout et leur contraire, que le pneu de la moto de Camille et Jérémy
creva. Au milieu de la cambrousse, et au bout de 15min de motobike,
on avait l'air bien con. Heureusement une vietnamienne se porta à
notre secours et nous indiqua un lieu pour réparer le scoot une
dizaine de mètres plus loin.
Pneu changé, 100 000 Dongs échangés,
nous étions repartis !
Ce que nous avons visité cet
après-midi, était une résidence secondaire de l'empereur avec dans
le jardin les tombeaux de l'ancien maître des lieux, de sa concubine
préférée et de leur fils adoptif.
Nous avons pu observer ainsi les
appartements de l'empereur, son petit théâtre personnel et sa
petite maisonnette aux abords du bassin de nénuphars où l'empereur,
jadis, se plaisait à écrire des poèmes.
La visite terminée, nous avions encore
deux bonnes heures devant nous avant de rendre les scooters.
Nous sommes partis voir le belvédère,
alors que nous avions fait allers sur retours, détours sur détours,
ce dernier s'offrait à nous. Mais le pneu de la moto de Jérémy se
trouvait être à nouveau dégonflé, pas question de rester plus
longtemps sur ces petits sentiers. Retour illico presto dans le
premier petit garage que nous trouvions sur le chemin du retour.
Lucie, Jean-Baptiste, Justine et Camille étant parti en
reconnaissance pour la soirée à venir, Baptiste et moi même
profitions de cette interlude pour nous délester d'une masse
capillaire, non négligeable, chez le coiffeur qui faisait office de
voisin au garagiste. Pendant que la chef de la boutique s'occupait de
la tignasse de Baptou, sa fille coupait timidement ma feu longue
chevelure. La benjamine ne cessant de dire 'beautiful, beautiful !'
Une nouveau pneu changé, 150 000 dongs
échangés, deux têtes déchargées, nous repartions rendre nos
motobikes.
Après un bon dîner, une tournée de
cocktails offert par Alain Bordas, une crêpe chocolat et une banane
flambée pour l'anniversaire de long-pas, nous retrouvions Jackie qui
après nous avoir offert une chemise, un foulard, et quelque insignes
nous aida à trouver une chambre d'hôtel pour la nuit.
Du reste de la soirée, nous ne
retiendrons qu'une tournée dans un bar remplie d'occidentaux, une
rencontre avec une toulousaine dans un bar dansant et la folle envie
de 'noodle beef' de Baptiste.
Dimanche 19
Levé laborieuse du groupe,
s’extirpant des bras de Morphée d'un bref coup et sans remords,
Baptiste et moi même sommes allés flâner au travers des rues, un
jus de fruit et un beignet vietnamien dans chaque main.
Ce n'est qu'après un petit déjeuner
que nous partions à bord d'un taxi, prenant pour cap la cité
impériale. Malgré sa taille plus qu'imposante, nous étions fort
peinés par ce spectacle plus que désolant qui s'offrait à nous. La
moitié de la cité était en rénovation et l'autre sentait la
peinture fraîche. Seuls les deux éléphants délaissés dans un
'coin' m'ont fait réellement apprécier la visite.
Camille tient à préciser que la fin
de la visite lui a plu (même si elle savait pas exactement ce
qu'elle admirait).
La fin de ce périple se résume en :
l'addition d'un déjeuner 'American Burger' ( le phô c'est relou au
bout d'un moment ), d'un retour en car hasardeux sous une pluie
battante, d'un nouveau pipi-poule-room (et oui, le car s'arrête à
chaque fois au même endroit), un slalome au travers des rues de
Danang et un petit conseil d'équipe autour de milk-shakes (malgré
les bouderies de Baptiste qui voulait se baigner).
Je m'arrête là car on est déjà le
Lundi 20 (maintenant Mardi 21 01:03), et que c'est à un autre
d'écrire cet article.
A tantôt !
Jérémie C.
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